La photo vue par fotoflou!

D'accord avec ça
Le problème c'est de savoir qu'en faire, les téléphones par exemples sont relativement pauvres en possibilités, par contre des compacts de gamme moyenne ou basse vont permettre de réaliser un certain nombre d'opérations, le plus souvent malaisées, et ces réglages sont assez rebutant pour un débutant... enfin je crois...

Cordialement.
Sergio.

Tu cherches pour un modèle d'appareil précis ?

Non, merci, c'est une réflexion d'ordre général, j'ai un Panasonic DMC_LX2 et j'ai du mal a me servir des réglages manuels qui sont inutilement compliques et associés à des commandes microscopiques. Par contre idéal ou presque comme bloc note. Je préfère de loin mon D300 pour des images plus construites, mais ce n'est pas le même outil.
Cordialement.

Sergio.

bonjour,

...il est vrai que dans le flot d'appareils photos , qui sont à moitié téléphone, cafetière et péage d'autoroute, pas évident de trouver un boîtier simple, fiable, possédant les fonctions de bases....

j'en regrette presque mes vieux argentiques ..... qui eux, ne faisaient que de la photo, mais ils le faisaient bien, et on en demandait pas plus...

... mouais, sacrée époque l'argentique...

on intervenait sur lachaîne graphique de A à Z, de la prise de vue au révélateur, avec ce petit côté " fébrile" quand apparaîssait l'image. L'époque des tri-X et compagnie, les Tmax... on construisait son image bien avant la prise de vue. Tel film, exposé de telle manière, révélée dans des bains souvent customisés au goût de chacun... il y avait un super labo N&B sur montpellier, entre l'arc de triomphe et la préfecture ( je n'ai peut-être pas le droit de le citer), un magnifique magasin représentant une célébre marque allemande d'appareils photos, rue St Guilhem, tenu mar un Monsieur aussi professionnel que passionné ( je tairais le nom aussi), ainsi qu'un balo couleur, en face du parc Henry IV, proche du carré du roi....... à l'époque c'était un peu mon "triangle" magique à moi....
à ceux ui les ont connu !! Peut-être, Fotoflou, savez de quoi je parle ..

Tiens en parlant de qualité, qui parmi vous travaille en RAW ?

Moi, en NEf (format propriétaire en fait) pour le Nikon et RAW pour le Pana le développement se fait sur Photoshop.
CDlt.

Sergio.

Oui c'est le même principe, sur mon Sony c'est ARW.

... le RAW, cela dépend surtout de ce que l'on veut faire de son image, certains travaillent avec, moi non, je n'y ai pa encore trouvé d'intêret particulier, hormis pour quelques rares images destinées à des applications très pointues. D'autres les enregistrent simultanément en RAW et JPG, une fois de plus, tout dépend de la finalité du produit.

Citation :

le RAW, cela dépend surtout de ce que l'on veut faire de son image, certains travaillent avec, moi non,

Le format RAW est fait pour ca.
Exemple : l'astrophotographie. Car il y a un énorme travail traitement par la suite. compositage, masques corrections machin et bidule.

aussi pour la phot de carte postale, illustration ( magasines genre "géo") où là il y a grosse retouches la plupart du temps, la mode, publicité... après, en photo de presse, mariage et j'en passe, oui on peut pinailler, mais la prise de vue devant être à la base très bien exposée, le recours à de tels procédés n'est pas spontanément justifié.

C'est aussi tout simplement pour garder en archive un fichier qu'on pourra retraiter plus tard si l'envie se fait sentir.
Perso, je fais maintenant tout en RAW que j'archive sur un disque externe et je sors une copie JPEG pour ne pas trop prendre de place sur l'ordi.

beaucoup de jeunes photographes qui ont eu à me demander conseil sur le sujet, sont souvent déçus de ne pas arriver à reproduire de fantastiques images d'illustration dès la prise de vue, comme ils les voient dans les grands magasines. Ils sont pourtant très bons et maîtrisent bien leur matériel. Déçus du fait que , régulièrement, l'image "finie" ( traitée en post production en RAW), n'a plus grand chose à voir avec ce que le photographe voyait dans son oeilleton. Je parle ici surtout de photo de paysages. Alors ( et là le débat dévie), est-il question d'éthique ? ... il y avait déjà ces questions à l'époque de l'argentique, ou certains photographes reprochaient à d'autre d'user de masquages sous l'agrandisseur, afin de rattrapper une sous-exposition par là, une sur-ex par ici.... sans compter d'éventuels recadrages. Un peu une gueguerre entre les puristes qui ne touchent ni à l'exposition et encore moins au cadrage, et ceux qui réinterprètent l'image, au risque de dénaturer le sujet, et de lui donner une "beauté" et une "perfection" , soit colorimétrique, soit sur l'équilibre des masses et compagnie.

Eternel débat que celui-ci

oui fotoflou il m'arrive aussi de garder une trace orignale en RAW de mon travail

Ben le RAW ou assimilé, c'est en fait ce qui pourrait correspondre au négatif en argentique, ça va demander un travail supplémentaire au post-traitement mais le résultat n'a aucune commune mesure avec les images jpeg, déjà obtenir un fichier en profondeur 16 bits, que l'on peut ouvrir est fermer 1000 fois sans perte de qualité, des possibilités de traitement accrue par les outils spécifique des logiciels dédiés ou plus généraliste, ( camera raw, capture etc...) est permettant la finalisation avec un maximum d'informations (dans mon cas dans Photoshop). Un fichier Raw permet d'obtenir des quadris parfaitement équilibrées destinée a l'impression, des image RVB de haute tenues, et des noir et blancs somptueux ce que ne permet pas, en général, les images déjà traitées que sont les jpeg que je trouve plates et trop "lisses".
Cordialement.

oui sergio mais alors :

le négatif, on le tire tel quel, ou on intervient dessus ?

Et vu que les Go de stockages sont pas chers, pourquoi se priver.

Gruik gruik, Si tu as fait du labo argentique tu sais bien que le fait de choisir la sensibilité de ta pelloch est déjà un parti pris, le développement en est un autre, et le tirage (et recadrage éventuel) en est encore un autre, je fait partie de ceux qui pense que le fait de choisir le moment de sa prise de vue et son cadrage sont déjà une interprétation de la réalité, donc c'est à mon sens un faux débat entre les "puristes" et les "techniciens". En ce qui concerne le sujet qui nous préoccupe chacun fait comme il le sent et rien n'empêche d'enregistrer dans les deux modes. Un détail que tu ne dois pas ignorer, les photographes d'agence travaillent en jpeg et il leur est interdit de retravailler une image en post traitement depuis certains scandales de bidouillage plus ou moins vrais de certains d'entre eux.

L'avantage du numérique est justement de pouvoir s'éclater au traitement sans que ça coute un rond et l'archive RAW permet de repartir à zéro quand on se plante.
Je parle bien sûr d'un usage privé en "amateur"

sergio,

la sensibilité du film est un parti pris, ouui et non, c'est surtout en fonction de la luminosité ambiante, j'irais pas utiliser du 50 iso, pour le la prise de vue nocturne. Après cela dépend s'agit-il de reportage, ou de photo artistique.
Pour le developpement oui je suis d'accord, on peut bidouiller ses ratios (dillution/temps d'immersion du film/fréquences de "secouage" de cuve/température de la chimie....)
Sous l'agrandisseur aussi, tout est permis, du choix du papier, du diaph d'ouverture, des chimies tout cmme le dvlp.
Et biensûr que si nous sommes sur le même lieu de reportage, nous cadrerons différement l'évenement, selon notre éducation photographique, sensibilité du sujet.... alors oui, là il y aura interprétation, dans la mesure ou autant que nous sommes, nous ne verrons pas le sujet ou sonenvironnement de la même manière et heureusement, sinon on ferait tous pareil et ça serait fade.
Je fais partie des photographes de reportage, j'ai longtemps été en agence ( d'où ma réaction sur le RAW comme tu viens de l'expliquer pour les photographes d'agence). J'ai donc appris à "shooter" l'essentiel, sans avoir à me soucier du côté esthétique de la chose mais là aussi, je te le concède, c'est un parti pris aussi. J'essaie simplement de tenter de définir jusqu'ou l'imageou le sujet sont dans leur vérité, et, où sont -ils interpétés... je n'ai rien contre le RAW car je plane aussi sur de belles images post-produites.Cela dit, la fontière est mince entre une image remise dans son état originel, et une image accentuée, la dérive peut arriver très vite dans le cas numéro 2

oui fotoflou, dans l'usage privé ou sur de petites productions c'est faisable, voire même louable et respectable, je parlais de mon cas ou je rentre le soir avec des cartes pleines, et si je devais tout passer en post-prod sur RAW je vous dis pas le temps que je passerais !!!
et oui aussi j'utilise parfois le RAW sur certaines demandes d'agences de pub, boîtes de prod.... mais cela reste une minorité.

Je crois que nous allons partir dans un débat, qui s'éloigne du but de ce post, qui est comment aider des tireurs à exploiter au mieux leur matériel. J'ai fait aussi partie du monde du photojournalisme et, à ce titre,j'entends ce que tu dis, mais je pense que ce n'est pas le lieu pour débattre de nos positions respectives qui d'ailleurs ne sont pas contradictoires.
Cordialement.

Sergio.

oui sergio ça dévie, mais c'est un débat sans fin je te l'accorde

amicalement

Tout à fait d'accord, d'ailleurs êtes vous sur un autre forum dédié photo où on pourrait en discuter?

Par contre si vous voulez aider sur ce post, ne vous gênez pas