Salut à tous,
J'ai fait il y a peu l'acquisition d'une Marlin 1894 pour aller chercher mon cochon préféré dans le maquis.
J'en avais plutôt assez de ballader ma barre à mine en .308 Win, qui ne m'a certe jamais perdu un cochon en 15 ans mais qui me scie le cou et le dos au bout de quelques heures de crapahutage. Et puis en milieu fermé, c'est qd même long.
Les résultats sont pour le moment plutôt décevant.
A ma première rencontre, j'ai tiré un 45 kg à 50m, plein travers, et mes 2 balles de 255 grains coulées à 9 HB sont arrivées au niveau des dernières côtes. Le sanglier est tombé, a roulé et s'est immobilisé couché .... pour se relever 10 secondes plus tard et se barrer, pas bien vite mais bon, toujours plus vite que moi dans le sale.
Me voilà en train de dévaler un flanc de vallon la carabine entre les dents pour aller chercher le bestiau que j'entends manoeuvrer dans la pente du fond du vallon avec toute la délicatesse d'un Panzer dans le boccage Normand un soir de Juin 44.
L'animal arrive à vue et je m'aperçois que son train arrière est inerte et qu'il se tracte sur ses antérieurs. Je contourne le bazard en colère et à 5 mètres à peu près je lui en colle une plein travers en dessous de l'omoplatte, me disant que cette fois, il a son compte.
Que nenni !! après avoir été projeté sur le flanc par l'impact le voila qui se relève aussi sec et reprend sa fuite.
Je retire, sans plus de résultat. Le gars s'étant barré en descendant la pente, ce sera cette fois là un impact coté gauche 3/4 arrière à mi hauteur et blocage de la balle dans l'antérieur droit, champignonnée tout bien après la traversée de la carcasse, coincée dans le cuir et limite de sortie.
Force ronces et épines diverses plus loin, je remets le bouzin en ligne de mire et achève à 4-5 mètres cette pauvre bête avec une entrée coté gauche du cou et sortie par l'oeil droit.
rideau !! enfin !!
Tout ça, c'est avec une Lyman coulée à 9 Brinnell balladant à 490 m/s. La seule balle récupérée pèse 250 grains en sortie pour 255 en entrée.
Au dépeçage, les 2 balles dans le bas des cotes ont creusé l'une et l'autre des canaux gros comme le poing. Hormis 25cm d'intestin encore rattachés au troufignon, il ne subsiste aucun organe reconnaissable entre la queue et le diaphragme.
Pourtant malgré les dommages causés, un manque d'effet incapacitant absolu. Les balles ont commis des dégats très importants et pourtant le cochon ne s'arrête pas.
Pensant à un manque de vitesse et une balle peut-être pas assez "explosive" qui n'a pas libéré toute l'énergie possible dans la bête avant d'en sortir, je me monte des Sierra 220 gr FPJ sur un moulon de RS30 pour 542 m/s.
Avant hier, rencontre avec un beau mec de 60-70 kg. Tir à 15 mètres, il est 3/4 avant et je le prends sur l'avant de l'épaule pour faire la diagonale du fou. Il encaisse, va pour basculer mais un arbre le retient, hurle un coup, pivote sur ses postérieurs et se jette à Mach2 dans la pente du vallon, s'arrête 10 mètres plus loin mais je ne peux pas le voir pour doubler, il souffle, il grogne,.......et disparaît.
Rien trouvé à la nuit tombante, rien trouvé le lendemain avec 2 autres collègues et un chien. Pas de sang rien.
Et pourtant je l'ai vu la prendre.
Je suis limite de ranger la Marlin 94 avec les tuteurs à tomates. C'est clair qu'avec la 308, les 2 cochons n'auraient pas eu le temps de dire Ouf!
Avez vous des expériences à partager avec le 44 Mag carabine sur le sanglier ?
En êtes-vous satisfaits ? Ou au contraire l'avez vous remisé faute d'efficacité ?
Je connais un piqueux super satisfait de 240SWC coulées lyno à 500m/s. Moi ça marche pas. Et je champignone certainement mieux que lui. Que se passe-t-il ???