peut etre vraie peut etre pas

Il y a bien longtemps un de mes amis tireurs d’un age canonique avait fait l’achat un fusil, je crois que c’était une Winch . Fusil poudre noire à tabatière d’un âge lui aussi canonique.

Mais comment, pensa t il, vais-je pouvoir tirer avec ?
Comme il avait une formation et plein de diplômes d’ingénieur il trouva rapidement la solution.
Une descente dans sa cave, véritable caverne d’Ali Baba il trouva un tube en cuivre dont vous et moi utilisons pour faire uniquement de la plomberie. Lui à ce moment là, il eut l’idée du siècle. Le diamètre extérieur correspondait exactement au diamètre de la chambre.

Il prit sa scie et débita des morceaux de tube à la longueur de la chambre.

Un autre problème, apparut comment faire le culot de l’étui ?

A chaque problème une solution, s’écria t il. Il sacrifia quelques étuis de 10.3*60 R ou quelque chose d’approchant, de sa collection, qu’il souda à l’étain pour enfin créer des étuis au calibre de son ancêtre.

Une fois franchi cette étape il mit 3 grammes de Suisse N 2 et une balle de 500 grains.

Ce jour là j’étais sur le pas de tir et il arriva fier comme un coq pour me montrer ses cartouches.
Je dois dire que l’ensemble était beau à voir. Par contre quand il me dit qu’il allait tirer la peur me pris.

La discutions au début amicale commença, Le ton monta, rien ni fit,il était décidé à tirer.

Il se mit en position, le pas de tir était devenu désert. Tous les tireurs derrière leur voiture, priant chacun son dieu pour qu’il survive.

Il tira
Je vis quelque chose jaillir verticalement, taper sur les tuiles du toit et finir par un petit « plouf » dans une flaque d’eau devant le tireur.

Il ne bougeait pas. Une statue. Etait il mort ? Etait il pétrifié ? Le temps parut long. Personne n’osait bouger.

T’es toujours vivant ? Criais je.

Silence total.

Puis au bout de plusieurs minutes, la statue bougea, posa le fusil et se dirigea vers sa voiture du pas d’un boxeur ayant pris une bonne droite.

Bon il était encore de ce monde, et sans blessure. Tout le monde le laissa tranquille.

Je regardais dans la flaque d’eau et trouvais le culot de son étui, la tabatière du fusil était ouverte. Il avait pris tous les gaz.

Je ramassais culot de sa cartouche de collection et me dirigeais vers sa voiture.

Lui avait récupéré et était devant son rétro en train de sortit un par un les grains de poudre qui étaient sous sa peau.

Tiens, lui dis je en lui tendant le culot, j’ai trouvé ça, peut être que ça va pouvoir encore te servir pour fabriquer une nouvelle cartouche.


La Winch passa le reste de sa vie accrochée au mur du couloir





J'en ai d'autres.................

Ben alors t'attends quoi, racontes stp!!!

Ben oui, quoi... causes!!!

Fatigué, demain

Voilà tu nous mets l'eau à la bouche et tu pars, c'est pas bien ça!!!!

c'est ce qu'on appelle faire un tabac

un juju non d'une pipe

Bon une autre..................





Il y a bien longtemps, nous étions plusieurs tireurs aux championnat de France poudre noire.
Où je ne m’en souviens plus. Peut être du coté de Lyon.
Il restait une épreuve pour l’un de nous. Le Miquelet.

Voila donc notre ami qui déballe tout son matériel, installe chaque chose à sa place.
A sa gauche le télescope vers les cibles le fusil à sa droite, les charges et les balles sur la table, la caisse de tir à portée de main en cas de problème. Bref une installation d’une précision chirurgicale.

Lui tel le grand champion qu’il était, très concentré, ne voyant plus que la cible, répétant dans sa tête tous les choses à faire. Il était prêt.


Nous, nous étions derrière lui avec un télescope braqué sur sa cible pour suivre ses tirs qui allaient le mener vers la victoire.

Le tir commença .D’abord le flambage. Il rechargea son arme et les choses sérieuses commencèrent.

Première balle un 3. Bon, ce n’est pas grave. Pas de problème. Il peut en perdre 3.
Deuxième tir, un 5. Que ce passe t il ? Nous, les supporters du champion sentîmes le vent froid de la défaite passer sur nous.

Aussitôt, solidarité oblige, nous commençâmes à lui lancer des regards d’inquiétude.
Troisième balle un 4. Aie rien ne va plus, bon sang reprends toi !!!!

Quatrième balle un 6. Plus rien ne va.

A ce moment dramatique, enfin il décide de nous regarder.
Son visage rayonnant de joie et il nous fit de sa main droite un signe de vainqueur.

Ce regard nous réconforta, il va se reprendre, pas de doute.

Cinquième balle un 4. Pour nous alors là à ce moment ce fut le KO. Tout s’effondrait.

Il nous regarda à nouveau, vraiment il se conduisait comment un vainqueur construisant petit à petit sa victoire.
Nous, les malheureux, les torturés souffrant mille maux essayâmes de lui faire comprendre que quelque chose ne tournait pas rond. Il y avait bien une erreur quelque part.

A force de lui lancer des SOS, l’arbitre compris que nous tentions de rentrer en contact avec lui. Il décida donc de se mettre entre notre ami et nous, nous réduisant ainsi au silence.

La messe était dite, nous le regardions couler et le pire pour nous ,’il était vraiment heureux.

A ce moment je dirigeais le télescope sur la cible de son voisin de gauche dont je m’étais aperçu qu’il tirait avec la même cadence que notre champion.

Et la vérité nous fit très mal, nous comprimes l’erreur.

Son télescope n’était pas sur sa cible mais sur celle de celui qui allait devenir le champion de France.

Le match, non, la torture se finit enfin. Il arriva vers nous fier, heureux, joyeux.

- Alors là si je ne suis pas champion de France je veux bien qu’on me pende nous dit il.

Il y eut un grand silence personne n’osait lui dire la vérité. Ce fut dur pour lui de la découvrir.




Il ne parla plus pendant deux jours………………..

Ouf en effet la chute a du être très dure pour lui.

ben elle est ou la petite histoire de Juju du jour?

Salut
Juju

Oui JUJU racontes l'histoire du chrono agonisant les entraillent a l'air !

a l'horreur

encore !!!!

Oui Juju, Celle du nettoyage du canon......

Christian SALVA a écrit:

Oui Juju, Celle du nettoyage du canon......

Voili voila

Nous nous entraînions avec nos Vunlonters ,

L’un de nous a tiré et recharge son fusil. Il fait ça parfaitement. Verse dans le tube 3,9 grammes de suisse N2 , enfonce la balle, se dirige à son poste de tir, va prendre sa position de tir quand il entend à travers son casque une discussion sur le calibrage des balles.

Le problème pour lui, c’est qu’il entend des choses avec lesquelles il n’est pas d’accord, mais alors pas du tout. Il pose son fusil sur la table et prend part à la discussion.

L’ennui c’est qu’un tireur peut être très bavard, alors je ne vous dis pas quand il y en a plusieurs.Chacun parle de sa technique et de son expérience, affirmant qu' il à trouvé la meilleur solution.

La discussion dure, dure et la lumière du jour tombe, plus question de tirer l’on ne voit plus correctement la cible. Chacun range son matériel et se quitte.


Notre ami arrive chez lui et de suite s’occupe de son fusil. Il verse de l’eau mélangée d’un produit vaisselle dans le tube, pose son arme et décide de la nettoyer le lendemain.

Quelques jours passent quand il repense à son arme. Aussitôt il se met à la nettoyer, vide l’eau du tube passe des chiffons plusieurs fois avec sa baguette. Bref il fait cela dans les règles de l’art. Quand il estime le travail bien fait, il contrôle si le tube n’est pas bouché en soufflant avec sa bouche dedans. Mince, qu’est ce qui ce passe ? Il est bouché. Passage d’autres chiffons et recontrole en soufflant dedans. Rien n’y fait.

Alors là, il est vraiment bouché. Pas de problème, une amorce va remédier au problème.

Il arme le chien, dirige l’arme vers le sol.

D’habitude, sur le pas de tir au moment du flambage, il posait toujours la bouche de l’arme sur le bout de sa chaussure. Je lui avait fait remarqué que cela pouvait être dangereux, si par oubli, mégarde, que sais je, son arme était chargé. Il serait obligé de prendre ensuite une taille inférieure pour au moins un de ses souliers.


Donc il met l’amorce mais ne pose pas l’arme sur ses orteils.

Sa dame au premier étage de sa maison préparait le repas de midi tranquillement quand une forte détonation se fit entendre.

Mon dieu il s’est tué pensa t elle. Cette gentille dame souffrait d’une sorte arthrose déformante aux pieds et avait toutes les plus grandes difficultés pour marcher. La voila malgré cela descendre l’escalier en courant, traverser le couloir, ouvrir la porte de son atelier.

Mon dieu qu’est ce que je vais trouver ???

Lui était tranquillement à quatre pattes, enfonçant une baguette dans le trou du planché pour voir jusqu’où la balle avait pénétré. Il se retourne et voit sa femme devant la porte.
Pourquoi t’es descendu ?
Tu aurais pu m’appeler.


A ce moment là sa femme tomba dans les pommes.



Bon sang, me dira t il quelques jours plus tard, c’est fou le pouvoir de pénétration de la balle, j’ai enfoncé la baguette d’au moins 70 cm

Superbe
Comme quoi nous ne sommes jamais assez prudents
a+
papy09

Oh la! ca a l'air dangereux vos activités ! Finalement elle est bien ma perceuse!

Les armes ne sont pas dangereuses c'est la façon dont on s'en sert qui peux l'être si on ne respecte pas quelques règles élémentaires de sécurité (comme ne jamais poser une arme chargée).

Nathalie a écrit:

Les armes ne sont pas dangereuses c'est la façon dont on s'en sert qui peux l'être si on ne respecte pas quelques règles élémentaires de sécurité (comme ne jamais poser une arme chargée).

+1
Bises a tous les trois
papy09

la dame tombe dans les pommes pour 70 centimetres je la comprend