"button rifled" et "cut rifled" sur les canons Border.

Bonsoir ,

Je suis à la recherche de conseils (durée de vie/precision/rodage/...) avant de passer une commande pour un Border en 7-08 (à faire monter sur ma rem700 varmint) ,

Je precise que je suis un peu (beaucoup) fainéant coté rodage ( ça me gonfle de me relancer dans ces rodages longs comme un jour sans pain)

merci .

Théoriquement un poli pas besoin, mais dans le doute et le prix de la chose bien que considéré comme du consommable + son montage, ben je l’ai rodé sciant de chez sciant.

Passe un coup de grelot chez ARMECA il est chouette et te donnera lui la réponse.

Je rode toujours
@+

moi aussi et pas avec des balles moly

c est plus prudent !

Moi aussi je rôde toujours ... souvent en Belgique et parfois en France mais toujours sur la toile.

ragnarus a écrit:

Moi aussi je rôde toujours ... souvent en Belgique et parfois en France mais toujours sur la toile.

Et moi , par contre , je fais gaffe à ne pas trop roder : bobone s'est modernisée et est passée à la bate de baseball ... en attendant de s'acheter ce genre d'outil fonctionnant parfaitement sans rodage



Donc , pour revenir au sujet du post : mis-à-part le rodage incontournable (pour les "button rifled" tout-au-moins) , pas d'autres infos ???


Au fait lagaffe : pourquoi pas de rodage aux moly ??? , y aurait-il eu un gag avec ??? personnellement , j'ai jamais eu de probleme avec ...

PS : je ne molycote pas moi-meme , je le fais faire sur les sierras par esp ( enfin quand il n'y a pas de rupture de stocks) ..

@+

Salut à tous,

Perso, je ne rôde plus avec des balles moly. Ce que nous appelons rodage, n'en est en fait pas un. C'est le fabricant qui va roder après olivage ou coupe des rayures, avec, souvent, un rodoir en PbSn coulé directement dans le canon. Il ira avec des pâtes de plus en plus fines pour finir en polissage.

Ce que nous appelons rodage s'assimile plus à une technique de super finition appelée galetage, utilisée par exemple dans la fabrication de tubes à vérin. Le principe est d'écraser les rugosité de surface restante avec un galet / rouleau "infiniment dur" par rapport au tube.

Le passage de nos premières balles dans nos tubes chéris relève du même principe. Si nous mettons du moly sur les balles, nous diminuons la pression de contact balle / âme. Ce n'est pas ce que nous voulons pour un galletage ou une finition par pression / écrasement des crêtes.

Par ailleurs, ceux qui imaginent que les µg de moly présents sur une balle suffisent pour tartiner 55-65 cm d'âme feraient mieux de croire au père Noël, ce serait plus efficace.

J'ai essuyé pas mal de déconvenue dans les années 95 avec le "rodage" avec des balles moly. Depuis, je tire une saison à "nu", et lorsque je suis satisfait de l'encuivrage du tube "nu" sur une journée de match, alors je passe au moly (balles et tube). Pas avant.

Par contre, j'ai noté que plus je nettoie un canon avant sa toute première balle, par exemple (JB, brosse + solvant , wait 20 mn, patch + solvant) X 5 puis (brosse + solvant, wait 20 mn, patch + solvant) X 20, plus il se rodera vite. Mon dernier tube s'est rôdé en 5 / 7 balles.

N'oublions pas la fabrication de notre canon. Avis perso, un canon de qualité est quasi parfait en état de surface. Ce sont pour moi les restes de pâte à roder qui subsistent dans l'âme qui causent les gros encuivrages initiaux et les "rodages" en 150 balles ou plus, avec des fois des petits spots bleus éternels. Parce qu'une fois qu'une première balle a planté les gadins d'alumine dans l'âme, bonjour les dégâts ...

Joyeuses soirées de brossage ... [u]